Les raisons internes!
Escale prolongée à Bat-Olziit.
Eh oui, la Mongolie c'est beau, c'est plat , mais c'est aussi parfois montagneux. Et les relations aussi.
Nous voilà donc parties depuis 2 semaines à notre arrivée à Bat Olziit, dans la famille de Batsukh et Gagaa, dont 2 journées seulement avec l' interprète Ariuka car son cheval Sanglier a tout de suite boité. L'équipe nous disais faire son maximum pour trouver un cheval de remplacement, nous avons donc attendu patiemment. Et voilà qu'on nous dit qu'un cheval est à vendre ici! Super!
Mais au moment de repartir de Bat Olziit, deux choses nous chagrinent.
D'abord, dans un premier temps (très long...) le guide ne s'est pas levé suite à sa cuite monumentale. Monsieur le guide ronfle tranquillement sans lever une paupière derrière la yourte, après nous avoir empêché de dormir, nous avoir fait fuir nos tentes à 3 h du matin !! Nous sommes donc coincées là, à attendre le bon vouloir de cet alcoolo... une envie d'aller lui pisser dessus prend nos compatriotes rencontrés là-bas (qui n'ont pas dormi eux non plus...) ou alors lui jeter un seau d'eau... oh oui!! Mais on se retient tous. Nous partons pour la ville (1H30 de piste horrible en van, et une envie de vomir terrible). Nous y avons Munkh au téléphone: nous expliquons notre indignation (c'est qd même la 3e fois qu'il boit, 2e qu'il nous empêche de dormir!), notre énervement, notre colère: il ne nous respecte pas. Imcompréhension au téléphone: "c'est la Mongolie" est la seule réponse que l'on obtient. Nous refusons alors de repartir avec cet homme, macho, buveur. Mais nous n'avons pas le choix: le budget de notre voyage estudiantin ne nous donne pas le luxe de changer de guide.
Le lendemain... le cul de poireau surnommé aussi "mou du genou" se met à quatre pattes, attention!! il vomit, beurk et fini par se lever. Pas d'excuse ... je boue et les filles aussi. La famille de Batsukh refuse de nous laisser repartir 2 semaines avec cet homme: nous pouvons rester aux frais seuls de la nourriture, et nous ferons le retour en 1 semaine. Nous crions victoire: nous adorons ces gens (plus ou moins pour certaines... ^^) et nous allons apprendre la vie mongole. La vraie vie nomade.
Dans un second temps (plus court mais plus long encore) : nous sommes le jour du départ. Du vrai départ pour Dachinchilen, le village du guide "mou du genou". Nous avions convenu en faisant une réunion et avec Munkh que nous repartions avec ce guide si:
il conduisait le van et que le chauffeur venait avec nous à cheval
qu'un nouveau cheval intégrait le cheptel pour avoir l'interprète avec nous (c'est pas un luxe là-bas lol)
Nous voilà donc au moment du départ et... roulement de tambour... Le chauffeur est dans le van, nos chevaux sont sellés... et pas de nouvelle monture bien entendu!!
Là c'est un peu dur moralement et nerveusement. On nous assurait d'être une équipe, soudée, respect et tralala. Finalement on se fout encore une fois de nous. Laure et moi commençons pas piquer une MEGA crise, Ana était dans la ger (yourte). Puis toutes les trois nous expliquons au mongols que les limites sont atteintes, on ne bouge pas d'un poil s'ils ne font pas un effort.
Nous voilà dans la ger une journée entière sans bouger, sans rien faire, finalement sans rien comprendre et nous poser plein de questions.
Ils ont finalement racheté Erreur Système: quelle réussite, et nous sommes reparties avec lui.
Que d'aventures en Mongolie! Maintenant il faut raconter la RAVE PARTY mongole et la cuite de monsieur "mou du genou" pour achever cette aventure... pénible!
Eh oui, la Mongolie c'est beau, c'est plat , mais c'est aussi parfois montagneux. Et les relations aussi.
Nous voilà donc parties depuis 2 semaines à notre arrivée à Bat Olziit, dans la famille de Batsukh et Gagaa, dont 2 journées seulement avec l' interprète Ariuka car son cheval Sanglier a tout de suite boité. L'équipe nous disais faire son maximum pour trouver un cheval de remplacement, nous avons donc attendu patiemment. Et voilà qu'on nous dit qu'un cheval est à vendre ici! Super!
Mais au moment de repartir de Bat Olziit, deux choses nous chagrinent.
D'abord, dans un premier temps (très long...) le guide ne s'est pas levé suite à sa cuite monumentale. Monsieur le guide ronfle tranquillement sans lever une paupière derrière la yourte, après nous avoir empêché de dormir, nous avoir fait fuir nos tentes à 3 h du matin !! Nous sommes donc coincées là, à attendre le bon vouloir de cet alcoolo... une envie d'aller lui pisser dessus prend nos compatriotes rencontrés là-bas (qui n'ont pas dormi eux non plus...) ou alors lui jeter un seau d'eau... oh oui!! Mais on se retient tous. Nous partons pour la ville (1H30 de piste horrible en van, et une envie de vomir terrible). Nous y avons Munkh au téléphone: nous expliquons notre indignation (c'est qd même la 3e fois qu'il boit, 2e qu'il nous empêche de dormir!), notre énervement, notre colère: il ne nous respecte pas. Imcompréhension au téléphone: "c'est la Mongolie" est la seule réponse que l'on obtient. Nous refusons alors de repartir avec cet homme, macho, buveur. Mais nous n'avons pas le choix: le budget de notre voyage estudiantin ne nous donne pas le luxe de changer de guide.
Le lendemain... le cul de poireau surnommé aussi "mou du genou" se met à quatre pattes, attention!! il vomit, beurk et fini par se lever. Pas d'excuse ... je boue et les filles aussi. La famille de Batsukh refuse de nous laisser repartir 2 semaines avec cet homme: nous pouvons rester aux frais seuls de la nourriture, et nous ferons le retour en 1 semaine. Nous crions victoire: nous adorons ces gens (plus ou moins pour certaines... ^^) et nous allons apprendre la vie mongole. La vraie vie nomade.
Dans un second temps (plus court mais plus long encore) : nous sommes le jour du départ. Du vrai départ pour Dachinchilen, le village du guide "mou du genou". Nous avions convenu en faisant une réunion et avec Munkh que nous repartions avec ce guide si:
il conduisait le van et que le chauffeur venait avec nous à cheval
qu'un nouveau cheval intégrait le cheptel pour avoir l'interprète avec nous (c'est pas un luxe là-bas lol)
Nous voilà donc au moment du départ et... roulement de tambour... Le chauffeur est dans le van, nos chevaux sont sellés... et pas de nouvelle monture bien entendu!!
Là c'est un peu dur moralement et nerveusement. On nous assurait d'être une équipe, soudée, respect et tralala. Finalement on se fout encore une fois de nous. Laure et moi commençons pas piquer une MEGA crise, Ana était dans la ger (yourte). Puis toutes les trois nous expliquons au mongols que les limites sont atteintes, on ne bouge pas d'un poil s'ils ne font pas un effort.
Nous voilà dans la ger une journée entière sans bouger, sans rien faire, finalement sans rien comprendre et nous poser plein de questions.
Ils ont finalement racheté Erreur Système: quelle réussite, et nous sommes reparties avec lui.
Que d'aventures en Mongolie! Maintenant il faut raconter la RAVE PARTY mongole et la cuite de monsieur "mou du genou" pour achever cette aventure... pénible!