Jour 11. 30/07. Un tuba, des palmes ... prêtes pour la Mongolie !

Publié le par Bamilona-ben

Jour 11 : 30/07/10

 

Nous nous sommes levées à 6h45 ce matin, le campement est calme, doux, le soleil rase vite les collines environnantes. Sanglier le cheval de l'interprète boite de plus en plus.

 

Nous revoilà parties sur les pistes mongoles montées sur nos poneys. Il pleut à torrent, nous passons la journée sous un rideau gris de pluie glaciale. En une heure à peine nous sommes mouillées jusqu'aux sous-vêtements malgré les K-way et les Dells. Ce jour là, nous trottons pour nous réchauffer, la pluie nous assomme, nous ne regardons même plus autour de nous: le but est d'empêcher l'eau de ruisseler trop sous les vêtements. 

Je me souviens en avoir eu marre et avoir compris que la pluie même si elle est pénible n'est pas grave. Elle donne froid mais heureusement l'eau sèche. Le point positif c'est que nos pantalons de cheval (le seul et unique par personne) est un peu nettoyé!

 

D'un seul coup et pour la première fois: nous tournons. Nous nous enfonçons vers une vallée perpendiculaire à celle de l'Orkhon. Arrivés à fond de celle-ci nous sommes accueillis par des étudiants mongols sous un ger de Tourist camp. C'est la première fois que nous accédons à un camp de touriste, nous n'y passerons que deux heures, le temps qu'il nous aura fallu pour nous réchauffer auprès du poêle central. Ana et moi inventons une nouvelles technique de sèche linge à breveter: faire cuire les chaussettes sur le poêle! Et ça marche! (attention tout de même au roussi...)

Nous mangeons par la même occasion des pâtes bien chaudes, une belle ration que j'engloutis rapidement. J'ai encore faim mais le Tourist camp ne fournit pas de deuxième plâtrée...

 

Après cette pause nécessaire, nous montons au monastère Tuvkhen: 2 kilomètres de van et 3 kilomètres à pieds, dans la boue, en montée pour atteindre le fabuleux endroit. Avant le massacre de 1937 par les communistes, deux cents bonzes vivaient à cet endroit construit par Zanabazar.

 

 

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Nous sommes ensuite redescendus de la montagne pour rejoindre les chevaux restés à l'attache, remonter en selle et repartir vers l'Orkhon. Pendant la descente Laure et moi avons repéré de nouvelles fleurs, nous en avons donc ramassé pour les coller dans notre journal.

 

Cet après-midi, Sanglier est tombé assis à cause de sa boiterie. Nous nous inquiétons de plus en plus pour le cheval et l'absence d'interprète nous pèse parfois. Nous sommes entre les cultures: que doit-on faire? Laisser les mongols gérer ou insister encore et encore pour un cheval de plus?

L'ambiance est moins délétère que les jours précédents et j'espère qu'elle va le rester. Le coup de gueule d'hier a fait son effet!

 

Un van s'approche de nous, ce soir nous dormons près d'une piste. Derrière nous la montagne, devant nous les vastes étendues de l'Okhron: c'est merveilleux, grand et beau.

 

Ce soir j'ai des douleurs musculaires, le froid m'a obligée à me contractée et mon étrier droit est vraiment trop long. Nous avons du réseau, nous envoyons un SMS à nos parents, j'en reçois un de Benoît ce qui me rend plus qu'heureuse. Ana apprend à Ariuka « Putain de bordel de merde », elle l'utilisera à chaque erreur au lieu du juron mongol.

 

Je note également qu'à 18h30 Ana s'est déclarée « plus belle fille du monde »!!! CF les phrases du jour.

 

 

 

 

Barbara

Publié dans Jour pour Jour .

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